Retrouvez ci-après la tribune ANMSM signée par Martine Berthet:

« Face à l’enjeu bien compris par tous de la transition écologique, la nécessaire liberté pour les maires de trouver des solutions individualisées à leur territoire se heurte trop souvent à une logique prescriptive, et non d’accompagnement, de notre cadre législatif et règlementaire.

C’est dans ce contexte que l’assemblée générale de l’Association des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), qui s’est tenue le 20 septembre dernier, a de nouveau constitué un temps de réflexion collectif précieux pour porter à l’échelle nationale les préoccupations que les maires adhérents vivent au quotidien.

J’y ai entendu des élus engagés mais de plus en plus désemparés face aux moyens qui leur sont progressivement retirés : baisse des dotations, contribution au FPIC, inflation des frais de fonctionnement, règlementation ZAN, contestation continue des projets d’aménagement même vertueux comme par exemple les retenues collinaires, etc. Je souscris à leur message : la transition écologique ne peut être l’organisation d’une paupérisation imposée aux territoires. Pour y parvenir, la reconnaissance des enjeux spécifiques aux stations de montagne est un impératif.

Les solutions à ces problèmes ne sauraient venir d’ailleurs que de ceux qui les vivent au quotidien. En ce sens, le rôle de cette AG n’en a été que plus important. Espace de discussion et de témoignages certes, mais également lieu de propositions comme lors de la table ronde à laquelle j’ai participé. Combattre la solitude de l’élu passe par la reprise des propositions formulées, à l’image de ma dernière question en séance publique sur l’adaptation des outils d’urbanisme pour favoriser l’habitat permanent. C’est le sens de mon action au Sénat pour permettre au Maire d’être, de nouveau, le pilote du projet de transition de son territoire. »