Conséquences de la suppression des trains de nuit

Question n° 0877S adressée à Mme la ministre, auprès du ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports.

Texte de la question : Mme Martine Berthet attire l’attention de Mme la ministre, auprès du ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur les suppressions de trains de nuit dans les territoires. Alors que deux trains à grande vitesse (TGV) par jour ont été supprimés entre Paris et Chambéry, la disparition du train de nuit Paris-Bourg-Saint-Maurice sous motif de non-rentabilité a également de lourdes conséquences pour se rendre sur les territoires de montagne des Alpes du nord, les places de TGV étant saturées en période de vacances et particulièrement onéreuses. Il est plus que nécessaire de développer le tourisme d’hiver mais aussi d’été à la montagne. Au-delà de l’aspect économique, il est source de beaucoup de bien-être, pour les familles et les jeunes urbains qui apprécient particulièrement les activités qu’ils peuvent y pratiquer. Or, un aller-retour en TGV depuis Paris coûte très cher, trop cher, une fois que ceux-ci n’ont plus droit aux cartes SNCF de réduction « Jeune » (450 à 500 euros voire plus pour un couple). À l’heure où les enjeux écologiques sont importants, il paraît donc indispensable de remettre en fonction la ligne de nuit Paris-Bourg-Saint-Maurice, au coût beaucoup moins onéreux pour ses utilisateurs. Aussi souhaite-t-elle connaître la position du Gouvernement sur la possibilité d’une relance d’une desserte des territoires par des trains de nuit modernes.